Église Bonne Nouvelle

Approchons-nous du trône de la grâce!

Par Luc Desjardins


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«…du trône de sa grâce pour être secourus dans toutes nos détresses!»

Héb. 4:14  Ainsi puisque nous avons en Jésus, le Fils de Dieu, un grand-prêtre si éminent qui a traversé les cieux pour pénétrer jusque dans la présence même de Dieu, demeurons fermement attachés à la foi que nous professons et confessons-la fidèlement. 15  En effet, notre grand-prêtre n’est pas incapable de comprendre nos faiblesses et de sympathiser avec nous. Au contraire, il a connu toutes nos épreuves : à tous égards, il a été soumis absolument aux mêmes tentations que nous — et pourtant, il est resté sans péché. 16  Approchons-nous donc de son trône de grâce avec une grande confiance, avec une libre et joyeuse assurance. Dieu nous témoignera sa bonté et sa grâce, et nous obtiendrons le secours nécessaire au bon moment. Traduction Parole Vivante
L’auteur de cette épitre a dit de notre grand-prêtre qu’il était Jésus (Hébreux 4:14), le Fils de Dieu, ce qui réunit son nom humain Jésus, et son titre divin, Fils de Dieu. Ici aussi, on retrouve ces deux aspects de sa nature : il a été tenté comme un homme, mais étant Dieu il n’a pas péché.
La plupart des gens pensent que Dieu est quelque part très dans le ciel et qu’il est complètement déconnecté de nos préoccupations et de nos profonds besoins.
Même si Jésus n’a jamais cessé d’être le Fils de Dieu, la Bible affirme qu’il a éprouvé les mêmes émotions et connu les mêmes tentations que chacun de nous. Par contre, Jésus-Christ les a toutes surmontées afin de devenir notre grand-prêtre rempli de compassion pour chacun de nous.
Vous connaissez  ce cantique qui dit :
Quel Ami fidèle et tendre nous avons en Jésus Christ, toujours prêt à nous entendre, à répondre à notre cri. Il connait nos défaillances, nos chutes…
Ces paroles magnifiques sont plus qu’encourageantes et surtout qu’elles sont vraies. Quand nous sommes troublés, avec le cœur meurtri ou découragé, notre grand-prêtre comprend nos épreuves et compatit avec nous.
   Dès que Jésus est arrivé devant le tombeau de Lazare, le texte dit que sa sœur Marie tomba à ses pieds et lui dit :
Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Jésus, la voyant pleurer, elle et les Juifs qui étaient venus avec elle, frémit en son esprit, et fut tout ému… 35  Jésus pleura.     Jean 11:32-33,35.
Et le jour juste avant sa mort, alors qu’il se trouvait sur le mont des Oliviers, c’est écrit que l’angoisse a saisi toute son âme, sa prière se fit de plus en plus pressante, sa sueur devint comme des gouttes de sang qui tombaient à terre (Luc 22:44).
J’aimerai vous dire que Jésus a éprouvé des sentiments d’amour, de sollicitude, de déception et de tristesse comme vous et moi. Il a connu toutes les successions de situations différentes, heureuses ou malheureuses de la vie, les mêmes tentations et épreuves que le commun des mortels.
   Pour nous, le mal c’est comme un mystère obscur, mais Jésus en connaissait parfaitement l’origine et toutes ses ramifications et tous les ravages terribles que provoque le péché dans le cœur de l’être humain.
Donc ça veut dire que Jésus était beaucoup plus sensible que nous et que toutes ses épreuves étaient plus difficiles à endurer que les nôtres.
Quelqu’un a dit : En effet, nous pouvons supporter la douleur et porter des fardeaux, mais s’ils dépassent nos limites nous nous effondrons ; notre corps est ainsi conçu que s’il éprouve un degré de douleur trop grand pour être assimilé, le système nerveux  devint saturé et le corps entre en état de choc. J. Iostie
Mais comme Jésus n’avait aucune faiblesse, il n’y avait pas vraiment de limite à ses souffrances. J. Iosti
Pour la tentation, c’est identique. Si elle devient trop forte, nous finissons toujours par lui céder. Un sous-marin peut descendre en plongée et tolérer la pression de l’eau jusqu’à une certaine limite, mais s’il continue, il finira par céder sous une pression trop forte pour sa structure. Nous pouvons tous résister à une tentation jusqu’à un certain point par nos propres forces, mais si son intensité est trop grande nous succombons. Une seule personne (par la puissance du Saint-Esprit) peut aider à tout surmonter! Son nom est Jésus!
Jésus est l’agneau parfait de Dieu qui est mort pour nos fautes et qui est ressuscité pour nous donner la vie !
1. Jésus n’avait pas une nature mauvaise (déchu) comme vous et moi, ce qui fait que sa sensibilité au mal et au péché était très intense (examinez Hébreux 12:3-4).
2. Comme Jésus n’avait pas la capacité de pécher et qu’il ne pouvait donc pas succomber à la tentation, il lui fallait l’endurer jusqu’à l’extrême et c’est logique.
Réfléchissons un instant à la situation de Jésus sur la croix. S’il avait voulu, il aurait pu en descendre, réparer son corps mutilé et se venger de ses ennemis puisque l’univers lui est totalement soumis et qu’il en avait la puissance. Mais il ne l’a pas fait et il a subi (d’une façon délibérée) les abus de ses tortionnaires sans rien dire, ce qui ajoutait au-delà de toute mesure à son supplice.
   Le fait que Jésus n’a jamais commis une seule faute est une preuve de sa nature divine. Il était totalement séparé du péché, mais à cause de son humanité il a dû l’affronter et le combattre de front. Il l’a vraiment vaincu, mais sa victoire n’a pas été sans une mesure impensable de souffrances.
 Jésus a subi à un degré que nous ne pouvons pas nous imaginer les morsures de la tentation dans son âme et dans son corps : de l’angoisse et de la souffrance physique. Il a connu la faim, la peine et il a pleuré de douleur.
C’est là qu’il est fondamental de saisir dans notre cœur que :
Parce que Jésus a pu résister jusqu’à l’extrême au péché sous toutes ses formes, il en connaît toute la force et il peut vraiment compatir avec nous, pas d’une façon déconnectée, mais d’une manière profondément personnelle, parce qu’il a été tenté en toutes choses comme nous.
Approchons-nous donc du trône du Dieu de grâce avec une pleine assurance!
C’est seulement et uniquement à cet endroit que Dieu nous accordera sa bonté et nous donnera sa grâce pour que nous soyons secourus au bon moment (Hébreux 4:16).
   Le mot pour pleine assurance était utilisé par les Athéniens de l’époque pour dire qu’ils possédaient la liberté d’expression, qu’ils pouvaient parler en toute liberté.
   Dans l’Antiquité, avant la venue de Jésus-Christ, c’était presque impossible au commun des mortels de s’approcher d’un souverain (d’un roi) et la plupart d’entre eux ne permettaient même pas à leur entourage de venir à eux sans avoir eu une permission spéciale. Il y a un bon exemple de cette mentalité-là quand, c’est au risque de sa vie que la reine Esther est allée voir Assuérus (Xerxès 1er ; 486-465) qui était pourtant son mari (Esther 5:1-2). Mais pour nous qui avons cru en Jésus, c’est tout à fait différent!
   Dans l’Ancienne Alliance, les grands-prêtres juifs entraient dans le lieu très saint, une fois par an, année après année pour asperger du sang (d’un agneau sans défauts) le couvercle du coffre sacré (l’arche de l’alliance). D’une façon identique, Jésus qui a versé son sang sur la croix l’a également répandu dans le lieu très saint céleste. Je lis le passage :
«Il a pénétré une fois pour toutes dans le sanctuaire ; il y a offert, non le sang de boucs ou de veaux, mais son propre sang. Il nous a ainsi acquis un salut éternel» Hébreux 9:12
Traduction Parole vivante est encre plus claire: «Il (Jésus) a pénétré une fois pour toutes dans le lieu très-saint pour offrir son propre sang... Il nous a ainsi acquis une libération définitive, une éternelle réconciliation avec Dieu
   Depuis que Jésus s’est offert en sacrifice il y a plus de 2000 ans, le trône du jugement de Dieu a été littéralement transformé en trône de grâce pour tous ceux qui croient en lui.
Cela a commencé avec le larron repentant sur la croix! C’est pour moi la plus belle image de la grâce de Dieu en Jésus qui nous rend justes!
Lisons ce texte ensemble Tite 3:5-8 (traduction Parole vivante) pour appuyer ce qui vient d’être dit: «5 Ce ne sont certes ni nos mérites ni notre moralité qui ont poussé Dieu à intervenir. Il n’a pas regardé si nous avions accompli les œuvres exigées par ce qui est juste, mais, s’inspirant de sa seule bonté, il nous a sauvés en nous faisant passer par le bain purificateur de la nouvelle naissance, c’est-à-dire en nous renouvelant par le Saint- Esprit. 6 Cet Esprit, il l’a répandu généreusement sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur. 7 Ainsi, c’est par sa grâce que nous avons été déclarés justes. Nous sommes donc maintenant considérés comme si nous avions toujours satisfait aux exigences de la justice divine. Du même coup, nous sommes devenus ses héritiers, promis à une vie qui ne finira jamais. Oui, telle est notre espérance ! 8 Ce sont là des paroles sûres. C’est un message entièrement digne de foi et je veux que tu l’attestes avec une entière conviction.»  
Donc, la conséquence directe du sacrifice de Jésus sur la croix est que tout être humain peut désormais s’approcher de Dieu à n’importe quel moment du jour ou de la nuit parce que la porte de la salle du trône est toujours grande ouverte.
   Nous pouvons et nous devons venir au Seigneur Jésus-Christ avec une profonde révérence et dans un esprit d’adoration, car il ne faut jamais perdre de vue qu’il (Jésus) est le Maître de l’univers.
Je dois être honnête avec lui et être sincère en évitant de me créer une façade religieuse ou de chercher de fausses excuses à ma conduite répréhensible. C’est là que je trouverai le pardon de toutes mes fautes, car Dieu me fera grâce quels que soient mes péchés, et je trouverai à coup sûr de l’aide pour faire face aux situations difficiles de la vie. Celui qui nous comprend parfaitement bien (Jésus) est infiniment capable pourvoir à nos besoins, peu importe son ampleur!
«C’est uniquement par l’intermédiaire de Jésus que l’homme peut entrer dans la présence de Dieu. D’ailleurs, lorsqu’il est mort, le voile du Temple s’est déchiré de lui-même de haut en bas, ce qui signifiait que l’accès à Dieu était désormais ouvert à quiconque par la foi en Jésus.» J. Iosti
J’aimerai terminer avec ce point avant de prendre la communion :
En Jésus-Christ, nous sommes parfaitement en sûreté (de tous les côtés)
Tiré de : «Plaire au Seigneur, mardi 30 septembre 2008»
Esaïe 63:9  Dans toutes leurs détresses, il a souffert avec eux, et l’ange qui est devant lui les a sauvés. C’est lui-même qui les a rachetés, dans son amour et sa compassion, et constamment, par le passé, il les a soutenus et portés. Lsg21   
Dans la Semeur : « Dans toutes leurs détresses, il a été en détresse, et l’Ange de sa face les a sauvés ; dans son amour et dans sa miséricorde il les a rachetés, et il s’est chargé d’eux… »
Personne n’est aussi bien protégé qu’un enfant de Dieu.
   Au-dessus : « Les yeux du Seigneur sont sur les justes » (1Pi. 3:12).
   L’Éternel avait permis à Satan d’éprouver Job, à la fois pour apprendre quelque chose à ce dernier et pour mettre en valeur sa foi. Aussi, ses yeux n’ont jamais quitté Job jusqu’à la fin de l’épreuve et jusqu’à son rétablissement.
Pierre, qui s’appuie sur ses propres forces, quand il affirme pouvoir suivre le Seigneur même s’il lui faut mourir avec lui. Mais il le renie, et il serait tombé dans l’abîme du désespoir si les bras du Seigneur ne s’étaient d’avance placés sur lui (Jean 21:15-19 ).
   Autour : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et les délivre » (Ps 34:7).
   À Corinthe, lors de sa première visite, l’apôtre Paul rencontre de l’opposition, mais le Seigneur lui dit : « Ne crains pas, mais parle, ne te tais pas », et il ajoute : « parce que je suis avec toi », l’équivalent de « je campe autour de toi », et « personne ne mettra les mains sur toi pour te faire du mal, parce que j’ai un grand peuple dans cette ville ». Paul demeurera 18 mois dans cette ville (Actes 18:9-11).
   Devant : « Quand il a fait sortir toutes ses brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix » (Jn 10:4).
   Au-dessous : «Le Dieu d’éternité est un refuge, Et sous ses bras éternels est une retraite. Devant toi il a chassé l’ennemi...» (De 33:27).
Jésus, notre bon Berger, est passé devant nous comme le fils de l’homme sur cette terre et nous marchons à sa suite. Il a traversé avant nous toutes les détresses que nous pouvons rencontrer ; il nous comprend parfaitement, il nous console et il nous délivre. Nous apprenons à reconnaître sa voix, et à lui obéir.
   Derrière : « Oui, la bonté et la grâce me suivront tous les jours de ma vie, et mon habitation sera dans la maison de l’Éternel pour de longs jours » (Ps 23:6).
   Il y a des hauts et des bas dans notre marche avec Jésus, beaucoup de «recalcule en cour», mais la grâce et la bonté infinie de Dieu me suivent où que j’aille pour corriger ma route, me délivrer, et me bénir à la fin.
Ps 94:17  Si le Seigneur ne m’avait pas secouru, je ne serais pas loin du pays du silence. 18  Chaque fois que j’ai dit : « Je ne tiens plus debout », ta bonté, Seigneur, m’a soutenu. 19  Et quand j’avais le cœur surchargé de soucis, tu m’as consolé, tu m’as rendu la joie. Bfc
Approchons-nous de Jésus avec nos fardeaux aujourd’hui!

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