Mat 7:12 Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes.
C’est une règle d’or qui fait partie des paroles du sermon sur la montagne (chapitres 5 à 7) de l’évangile de Mathieu et qui est aussi mentionnée dans Luc 6:31.
L’enseignement et les instructions de Jésus dans cette portion des écritures se veulent l’ultime recette du bonheur et en même temps, l’accomplissement de la volonté de Dieu sur comment il désire que nous soyons et que nous nous comportions pour être des ambassadeurs qui représentent les valeurs de son royaume!
Le sermon sur la montage est en quelque sorte la charte ou la constitution du royaume de Dieu pour faire de nous des gens pleinement heureux et proactifs (remplis de son Esprit) pour l’avancement de son plan de salut pour l’humanité. C’est le plus long des enseignements de Jésus. C’est pour cela que nous allons commencer à y porter toute notre attention ce matin.
Le premier mot que Jésus a prononcé quand il a débuté son discours est :
Heureux… = gr. makarios (mak-ar’-ee-os) μακαριος = bienheureux, bienheureuse, bonheur. 
Tout le monde sur cette terre est à la poursuite du bonheur avec leurs propres ingrédients et leur propre recette qui tiennent plus ou moins la route de la vie.
Nous qui avons gouté à la grâce de Dieu et à son pardon, nous savons hors de tous doutes qu’il n’y a qu’une seule source à laquelle nous pouvons nous abreuver pour expérimenter un bonheur intérieur réel, durable et éternel!
Dans sa définition, le bonheur c’est un état de complète satisfaction et de plénitude.
Selon le dictionnaire Wikipédia : «le bonheur est un état émotionnel agréable, équilibré et durable dans lequel se trouve quelqu'un qui estime être parvenu à la satisfaction des aspirations et désirs qu'il juge importants.

Ailleurs dans la Bible nous retrouvons plusieurs versets tels que :
Psaumes 34:8 Goûtez et voyez comme le SEIGNEUR est bon. Il est heureux, celui qui s’abrite en lui !
Psaumes 40:4 Il est heureux, l’homme qui met sa confiance dans le SEIGNEUR.
Le Psaumes 128:1 dit : Heureux tout homme qui craint l’Eternel, Qui marche dans ses voies ! Lsg
Romains 4:8 Voici l’homme heureux : le Seigneur ne tient pas compte de sa faute » quand il reconnait son état de pécheur et demande pardon sincèrement à Dieu!
Maintenant, j’aimerai revenir à cette règle d’or prononcé par Jésus :
«Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux»! (Si Jésus nous le demande, c’est qu’il va nous donner la force d’appliquer ce principe!)
Quelqu’un a exprimé que : «Le chemin vers le bonheur brille d’un éclat bien plus grand lorsqu’on met en pratique ce précepte :
« Essayez de traiter les autres comme vous voudriez qu’ils vous traitent ».
C’est un principe qui est non seulement universel, mais qui est profondément spirituel et qui implique tout ce que nous sommes quand nous avons vraiment saisi comment l’appliquer dans notre quotidien.

LA FORME NÉGATIVE DE CETTE RÈGLE D’OR VS SA FORME POSITIVE
La forme négative de cette phrase était déjà célèbre à cette époque avant même que Jésus la transforme sous une forme positive, et il avait une excellente raison de le faire. Jésus est le seul qui peut rendre les choses parfaites!
Donc la forme négative pourrait se formuler de la manière suivante : tout ce que tu ne veux pas qu’on te fasse, ne le fais pas non plus aux autres.

En fait, un peu plus d’un siècle avant Jésus, le rabbin Hillel avait déclaré : « Ce que tu tiens pour haïssable (méprisable, détestable), ne le fais pas à ton prochain. C’est là toute la Loi, le reste n’est que commentaire »

La logique derrière cette règle est assez simple à saisir :

Si tu n’aimes pas qu’on te frappe sur le nez, alors abstiens-toi de frapper sur le nez des autres. Si tu ne veux pas qu’on te vole, alors ne vole les autres.

À la limite, on pourrait même dire que si tu ne veux pas te faire tuer, ne fait rien qui pourrait mettre en péril la vie de ton prochain. Autrement dit, vous ne commettez pas de crime parce que vous suivez la règle morale selon laquelle vous ne ferez pas à votre prochain ce que vous ne voulez pas qu’on vous fasse subir.

Comme on peut le constater, ces paroles se rapprochent beaucoup de celles de Jésus!

Par contre il y a une différence majeure entre la Règle d’or positive de Jésus et la forme négative populaire de l’époque.

L’enseignement de Jésus s’exprime en nous demandant de faire quelque chose.

La forme négative recommande que l’on s’abstienne de faire quelque chose et a un champ d’application beaucoup plus restreint. Quelqu’un qui n’a pas Jésus dans sa vie, s’il désire adopter un code moral, va peut-être accepter de suivre l’idée véhiculée par la forme négative qui reste limitée.

En langage populaire, cette idée pourrait s’exprimer avec ces termes : «Si je veux qu’on me foute la paix, Alors je ne dérange personne.’ Ainsi on dit aux autres, «Si tu me laisses tranquille et je te laisse tranquille. Comme ça, on va bien s’entendre.»
 
Le sens moral de l’homme naturel (sans Jésus) va se satisfaire de ce précepte-là. Généralement, il ne va pas chercher à aller au-delà de ce qu’il convient de ne pas faire.

Mais une perspective tellement plus large attend le croyant en Jésus. Il ne suffit plus de s’abstenir du mal. Jésus nous demande de faire tout le bien possible, ce qui est nettement beaucoup plus exigeant.

Notre relation avec Jésus nous incite à aller au-devant des gens et à prendre l’initiative de faire le bien. D’être imprégné de la culture du royaume de Dieu! Nous jouons le rôle d’ambassadeur (1Cor. 5 :20). Un ambassadeur est un porte-parole officiel de son gouvernement, de ses lois, de sa culture et de ses principes de vie.
 


LA RÈGLE D’OR de Jésus: Ce qu’elle n’enseigne pas!

1. la Règle d’or n’enseigne pas que nous devons faire aux autres le bien que nous voudrions qu’ils nous fassent en exigeant la même bonté en retour. Par exemple, je vous paye un bon repas au resto dans le but que vous me rendiez le même service plus tard. L’enseignement de Jésus porte directement sur un amour inconditionnel. Nous devrions toujours faire preuve de bonté envers les autres sans rien attendre en retour.
 
2. la Règle d’or n’enseigne pas que nous devons traiter les autres de la même manière qu’ils nous traitent, c’est-à-dire œil pour œil ou dent pour dent. Vous me donnez un coup de poing sur le nez; alors je vais répliquer en vous frappant sur le nez. Je vous laisse tranquille; alors vous me laissez tranquille aussi. Le chrétien ne doit pas se laisser influencer par la logique de ce monde. Nous ne cherchons pas à faire subir aux autres le même traitement qu’ils nous ont fait subir.
 
3. la Règle d’or n’enseigne pas que nous devons traiter les autres selon leurs attentes. Il est évident que nous désirons tous être bien traités. Or chacun a sa propre définition de ce qui lui donne satisfaction. La relation qu’entretient le croyant avec son prochain est fondée sur l’amour et la justice. Il y aura des situations dans lesquelles vos actions ne seront pas bien accueillies, même si elles ont été accomplies dans l’amour et d’une façon juste. La priorité du chrétien n’est pas de chercher à plaire aux autres, mais à les aimer en leur donnant ce qui pourrait contribuer à leur édification. Et parfois, les circonstances obligent l’amour à s’exprimer d’une manière franche et directe.
 
4. la Règle d’or n’enseigne pas que nous devons traiter les autres selon notre opinion de ce qu’ils méritent. Qu’est-ce que ça veut dire? Notre nature humaine a une prédisposition à avoir une meilleure estime pour soi-même que pour les autres, ce qui nuit à notre jugement. De cette manière nous avons tendance à nous montrer plus exigeants envers les autres qu’envers soi-même. À cause de ce manque d’objectivité, il est plus sage de ne pas traiter les autres selon notre opinion de ce qu’ils méritent.

Alors, nous faisons pour les autres ce que nous voudrions qu’ils fassent pour nous!

Nous commençons par nous conduire envers les autres de la même façon que nous aimerions qu’ils se conduisent envers nous si nous étions dans leur situation, et eux dans la nôtre. Si nous mettons soigneusement cette leçon en pratique (par la grâce de Dieu), nous allons rarement faire fausse route.»

«La Règle d’or de Jésus met tous les hommes sur un même pied d’égalité.

La manière dont je veux être traité vient directement inspirer la conduite que je vais avoir avec les autres... Donc, la Règle d’or de Jésus considère que tous les hommes sont égaux. Elle ne tient jamais compte de votre statut social ni de l’argent que vous possédez ni de tous les avantages que vous pourriez avoir.»

En enseignant cette fameuse Règle d’or, Jésus vient mettre sur le même niveau toutes les inégalités qui existent entre les hommes de manière à ce que personne n’ait aucun avantage sur une autre personne.

Tous les hommes, les riches comme les pauvres, les forts comme les faibles, les grands comme les petits, sont appelés à traiter leur prochain de la même manière qu’ils voudraient être traités.

La règle d’or de Jésus nous évite de faire une longue liste de consignes spécifiques pour favoriser que nos relations humaines soient harmonieuses.

Il y a une manière de faire (proactive) à expérimenter ensemble : il s’agit simplement de se mettre en mode réflexion (de se dire aussi que ferait Jésus à ma place?).
Il nous dit, ‘Si nous nous demandons comment nous devrions traiter les gens autour de nous, alors voici quelques questions pertinentes à se poser avec une rigoureuse honnêteté.

Dans ma relation avec les autres :

• Quelles sont les choses que j’apprécie le plus?

• Quelles sont les choses qui m’encouragent vraiment?

• Quelles sont les choses que je déteste profondément?

• Quelles sont les choses qui me démoralisent royalement?

• La courtoisie

• L’écoute active

• L’empathie

• De garder les confidences

• La dignité

• Le respect

• Se soucier de ce que les autres ressentent avant de parler ou d’agir

• Des gestes concrets qui dénotent un réel amour pour mon prochain